La saisie des données au clavier (textes, chiffres, etc) est une tâche souvent fastidieuse. Ceci est d'autant plus vrai quand il faut recopier pour les retraiter des textes dactylographiés, imprimés ou manuscrits. Il vient dans ce cas tout naturellement à l'esprit de faire accomplir cette tâche de recopie par l'ordinateur lui-même. Le problème qui se pose est de faire reconnaître par l'ordinateur les caractères qu'on voudrait lui faire recopier. Pour cela il faut qu'il puisse établir une correspondance entre les caractères lus et les caractères qu'il connaît.

Figure 64.  Deux types de scanners :
à introduction manuelle (en haut) et introduction automatique (en bas).

    Cette reconnaissance de caractères est possible grâce au « scanner » qui effectue une lecture optique caractère par caractère et transmet à l'ordinateur le caractère reconnu. Les scanners évolués permettent même de reconnaître non seulement les lettres et les chiffres mais également les formes, les dessins, les graphiques, etc.

    Ils peuvent fonctionner en association avec un système de traitement de texte et permettre ainsi la saisie rapide des documents à retraiter. Certains scanners peuvent même lire au feuille à feuille une pile de documents, la seule intervention de l'opérateur étant la mise en place de la pile sur l'appareil.

    La lecture d'un document par le scanner n'est cependant possible qu'après une période d'apprentissage pendant laquelle le scanner apprend à lire les caractères et les formes que vous lui soumettez. L'apprentissage de la reconnaissance des textes dactylographiés ou imprimés est relativement rapide. Il en est tout autrement pour les textes manuscrits. Seule l'écriture calligraphique ou l'écriture bâton peuvent être reconnues avec cependant un certain pourcentage d'erreur.