L'authentique suaire de Jésus ?
Tous ces résultats montrent que l'origine du suaire de Turin est certainement très antérieure à la fourchette de dates donnée par le carbone 14. D'autre part, il est exclu qu'il s'agisse de l'oeuvre d'un faussaire.

C'est donc un authentique linceul qui a enveloppé le corps d'un authentique crucifié. La quasi-totalité des études historiques, iconographiques et scientifiques allant dans le sens d'une origine antique et moyen-orientale, l'homme du linceul serait donc un crucifié antique du Moyen-Orient. Or tout correspond parfaitement aux connaissances que l'on a du personnage historique de Jésus de Nazareth, ainsi qu'aux récits des Évangiles et à la tradition.

L'hypothèse selon laquelle le suaire de Turin serait l'authentique suaire du Christ pourrait être confortée par une étude conduite en 1997 et 1998 à Orsay : la comparaison informatique entre les blessures visibles sur le suaire de Turin et les taches de sang trouvées sur autre relique, la tunique d'Argenteuil (voir ci-dessous).

Il s'agit d'un vêtement de laine, très abîmé, qui serait, selon la tradition, la tunique que portait le Christ à même la peau lors de la montée au calvaire...

Le sang sur la tunique d'Argenteuil
On trouve sur le vêtement de nombreuses taches, en particulier dans le dos et sur les épaules. Des études récentes, qui seront prochainement publiées, montrent qu'il s'agit de sang humain de groupe AB, le même que celui du linceul de Turin : la coïncidence devient troublante…

André Marion établit un parallèle
entre le suaire de Turin et une autre relique,
la tunique d'Argenteuil.

Une cartographie précise des taches de sang a pu être établie par ordinateur, puis un modèle des déformations du vêtement a permis de simuler sa forme sur le dos de l'homme du linceul. Les résultats sont surprenants : ils montrent que, contrairement aux idées communément admises par les historiens, l'homme du linceul a dû porter la croix entière (et pas seulement la poutre transversale du patibulum), ce qui est conforme à la tradition.

De plus, la coïncidence remarquable entre les taches de sang du vêtement et les blessures de la flagellation visibles sur l'image du suaire montre qu'il y a de fortes chances que ce soit le même homme qui, après avoir été flagellé, a porté cette tunique puis, après avoir été crucifié, a été enveloppé dans le linceul conservé à Turin. Difficile à admettre pour certains, ce résultat est un argument essentiel en faveur de l'authentification mutuelle des deux reliques.

The authentic shroud of Jesus ?
All these results show that the origin of the shroud of Turin is certainly very former to the range of dates given by carbon-14 dating. In addition, it is excluded that it is the work of a forger.

It is thus an authentic shroud which wrapped the body of an authentic crucified man. Almost all of the historical, iconographic and scientific studies going in the direction of an ancient and Middle-Eastern origin, the man of the shroud would thus be an ancient crucified man of the Middle East. However all corresponds perfectly to knowledge which one has of the historical character of Jesus of Nazareth, like with the accounts of the Gospels and the tradition.

The assumption according to which the shroud of Turin would be the authentic shroud of Christ could be consolidated by a study led in 1997 and 1998 at Orsay: the data-processing comparison between the visible wounds on the shroud of Turin and the bloodstains found on another relic, the tunic of Argenteuil (see below).

It is of a wool clothing, very damaged, which would be, according to the tradition, the tunic which Christ had directly on his skin at the time of the ascent of the Calvary...

The blood on the tunic of Argenteuil
One finds many stains on the clothing, in particular in the back and on the shoulders. Recent studies, which will be soon published, show that it is human blood of group AB, the same one found on the shroud of Turin : the coincidence becomes disconcerting...

Andre Marion draws a parallel
between the shroud of Turin and another relic,
the tunic of Argenteuil.

A precise cartography of the bloodstains has been established by computer, then a model of the deformations of clothing has made it possible to simulate its form on the back of the man of the shroud. The results are surprising : they show that, contrary to the ideas commonly allowed by the historians, the man of the shroud had to carry the whole cross (and not only the cross beam of the patibulum), which is in conformity with the tradition.

Moreover, remarkable coincidence between the bloodstains of clothing and the visible wounds of flogging on the image of the shroud shows that there are strong chances that it is the same man who, after being whipped, was wearing this tunic then, after being crucified, was wrapped in the shroud preserved in Turin. Difficult to admit for some people, this result is an essential argument in favor of the mutual authentication of the two relics.