LE POINT DE VUE DU TECHNICIEN DU 21EME SIECLE
Pour le technicien du 21ème siècle, les bas-reliefs de Dendérah représenteraient un système d'éclairage antique.
Ce bas-relief de Dendérah représenterait
un système d'éclairage antique ou, peut-être,
une machine basée sur une technologie très ancienne.

A plusieurs dizaines de kilomètres au nord de Louxor, dans les chambres souterraines du temple d'Hathor à Dendérah, des experts techniques du 21ème siècle ont trouvé, sur des bas-reliefs qui seraient vieux d'au moins 4500 ans, d'étranges sculptures ressemblant à un système d'éclairage électrique antique. Au moment de l'invention de l'égyptologie, au début du 19ème siècle, ces bas-reliefs ne pouvaient avoir qu'une interprétation cultuelle. Aujourd'hui, avec le recul de la technologie moderne, ils nous rappellent étrangement des ampoules électriques.

Un ingénieur électricien norvégien a déclaré que cet artefact pouvait fonctionner comme une lampe. Sur la base de ce « plan », W. Garn et Erich Von Däniken ont construit en laboratoire une maquette fonctionnant comme un tube de Crookes. Deux auteurs de l'AAS, Peter Krassa et Rainer Habeck, ont même développé une théorie complète basée sur cet artefact.

Les égyptologues pensent que ces bas-reliefs sont voués au culte du serpent. Certains ingénieurs, électriciens ou électroniciens, pensent au contraire qu'ils représentent des objets issus d'une technologie très ancienne, soit des systèmes d'éclairage, soit des machines dont le principe et les applications se perdent dans la nuit des temps. D'autres considèrent que cette hypothèse n'est pas raisonnable, compte tenu de la taille estimée pour ces objets (environ 2 mètres de long sur 60 centimètres de diamètre). La maquette construite en laboratoire fait à peu près le tiers de ces dimensions. La lumière produite par cette maquette est très faible et la source d'énergie nécessaire n'a pas été vraiment identifiée, la pile de Bagdad produisant une puissance électrique totalement insuffisante pour alimenter cet énorme objet.

Pour autant, nous ne sommes pas forcément dans une impasse technologique. Beaucoup d'objets antiques insolites restent pour l'instant inexpliqués. L'objectif du Centre CIRAC est justement d'essayer de les décoder en les regardant d'un oeil neuf, à la lumière de la science et la technologie du 21ème siècle. Affaire à suivre...