ELECTRICITE ANTIQUE

La connaissance de l'électricité par les civilisations antiques est basée sur des fondements solides. L'ambre jaune (en grec êlektron) a donné son nom à l'électricité, parce que, frotté, il acquiert la propriété d'attirer les corps légers (cheveux, brins de paille, minces feuilles d'or et d'argent, etc), ce qui a permis de découvrir les effets électrostatiques.

Ce fait est cité par les auteurs grecs de l'Antiquité, notamment par Thalès de Milet, au 7ème siècle avant Jésus-Christ. On connaissait aussi la décharge de la torpille, qu'Aristote avait utilisée pour guérir une attaque de goutte. Les anciens Indiens avaient aussi remarqué que certains cristaux chauffés attiraient les cendres chaudes (pyro-électricité).

La découverte de la pile de Bagdad semblerait prouver que cette connaissance était encore beaucoup plus ancienne, probablement entre 2000 et 4500 ans avant notre ère. Cette pile pourrait être à l'origine d'une galvanoplastie antique qui expliquerait, d'après le grand archéologue français Auguste Mariette, la finesse et la légèreté de nombreux objets anciens se trouvant actuellement dans les musées et que l'on croit être en or alors qu'ils seraient en réalité des objets en argent plaqués or.