LE POINT DE VUE DE L'EGYPTOLOGUE TRADITIONNEL
Pour les égyptologues traditionnels, les lampes de Dendérah représentent le culte du serpent.
Ce bas-relief représente le culte du serpent.
Il s'agit de symboles religieux et rien de plus.

Pour l'égyptologue traditionnel, les bas-reliefs de Dendérah ne sont que des symboles religieux et rien de plus. Il les expliquera probablement ainsi: « Ces bas-reliefs représentent, sous forme allégorique, un culte égyptien très ancien, celui du serpent. Le serpent est le symbole du soleil levant, du feu cosmique, et surtout il est le symbole de l'autorité du pharaon. C'est une divinité primordiale.

L'ampoule est le symbole du ciel matinal. Les personnages les entourant sont des représentations de l'éternité. Le dieu serpent, dont la morsure de feu est mortelle, est dans le ciel matinal et sa queue sort de cet espace pour aller rejoindre l'autel d'Amon-Rê accolé au pilier Djed. Les 4 barres horizontales du pilier sont les vertèbres cervicales d'Osiris, dieu de la fécondité, de la résurrection et de la stabilité ».

Il ajoutera certainement: « Regardons comment Dendérah se positionne par rapport à l'histoire de l'Egypte pharaonique. Pour soutenir la thèse des bas-reliefs présentant une technologie du Premier Temps d'Horus il faut que le temple de Dendérah soit très ancien. Or ce n'est probablement pas le cas.

Il est vrai que le site, sur lequel se trouve actuellement le temple d'Hathor, était déjà utilisé aux temps préhistoriques, après le règne du pharaon Khufu (2589 à 2566 avant JC) plus connu sous le nom de Chéops. Mais ce site aurait été complètement reconstruit après la conquête de l'Egypte par Alexandre le Grand en 332 avant JC.

A l'origine, le site comportait trois temples dont l'un était consacré au culte de la déesse Hathor. Des deux autres temples, consacrés à Horus et IHY, il ne reste plus rien si ce n'est la porte du sanctuaire d'IHY (fils d'Horus l'ANCIEN). Le site a été complétement modifié à la fin de l'époque ptolémaïque pour aboutir au nouveau temple d'Hathor que l'on voit aujourd'hui.