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SURVIVRE À LA PAC
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Jean-Eudes Hasdenteufel
en a donné une conférence
le 4 avril 2007 à l'ISEP,
dans le cadre des activités du
Club 14 de PROSPECTIVE 2100 - CNRS


SURVIVRE A LA PAC ?
C'est possible !

SAUVER LES PETITES EXPLOITATIONS RURALES ?
C'est réalisable !

Comment: En appliquant la méthode VOISIN qui, avant la PAC, faisait dans le Calvados 1000 kg de viande à l'hectare. Aux conditions de 2007 un revenu de 3.000 Euros par hectare et par an!

En pratique: une structure financière se substitue à la structure de production traditionnelle qu’est la ferme d'élevage. Il s'agit, à partir d'un projet de financement, de sous-traiter les intrants fondamentaux de la production d'élevage que sont : la terre, la production végétale fourragère et l'animal. Les diverses main-d'oeuvre nécessaires interviennent, ainsi que les produits (engrais, semences, remèdes, combustibles), dans le cadre de chaque sous-traitance qui en est responsable.

Le responsable de la structure financière, le nouveau producteur, apporte les fonds nécessaires à un cycle de production, passe les divers contrats de sous-traitance, coordonne les taches, récolte le produit financier final et répartit la marge entre les sous-traitants suivant une règle de partage établie au départ de la campagne. Par exemple : 10 % pour la terre, 20 % pour les travaux culturaux, 30 % pour le cheptel vif qui prend en charge les services vétérinaires, 40 % pour le financier qui paye les produits, le contrôle technique et financier.


L'agriculture française est malade. C'est une évidence. Il ne s'agit évidemment pas de l'agriculture industrielle du blé, de la betterave ou du vin. Ce corps malade de la nation française c'est l'agriculture familiale qui fait du lait, des poules et du porc. Le malade est incurable faute de médecine appropriée. Cette agriculture, qui s'enorgueillit de son hyper-compétence technique, ne pourra guérir que par la recherche d'une grande sagesse.

La sagesse, comme dans l'Ecclésiaste, repose sur sept piliers.


Premier Pilier: l'Economie

La mondialisation de l'économie nous a précipité dans une situation telle que des activités comme l'assemblage mécanique, la confection et la couture ont été délocalisés vers des pays á bas salaires. On se demande comment le paysan français peut continuer à traire ses vaches et à manipuler des tonnes de fumier accumulé pendant leur stabulation.

Comme la survivance d'une image d'Epinal, celle de la famille heureuse dans un environnement bucolique a entretenu le mythe de l'exploitation familiale qui, dans la conscience populaire, est devenue un dogme. L'agriculture ne pourrait être que familiale au mépris de tous les critères de la production économique rentable. De plus, l'agriculture familiale devait être une machine á produire du lait puisque cette activité donnait du travail á tous les membres de la famille ; chacun á sa force et á sa compétence. On en a fait une loi ! Et quand l'économie a eu raison des croyances populaires, on a inventé la PAC pour pérenniser cette aberration bien au-delà de la période de la reconstruction qui l'avait justifiée.

L'entretien d'une telle méprise, depuis plus de quarante ans, devait profiter á des secteurs économiques politiquement représentatifs á l'échelle nationale. Le calcul est facile. Quand un paysan vend du lait, sur 100E qu'il reçoit il en redistribue 40 aux producteurs d'engrais, 30 aux fabricants de machines agricoles, 10 aux banquiers qui ont hypothéqué tous ses biens. Cela ne lui laisse que 20% de son revenu comme salaire familial. Tous ces payements ne sont justifiés que par les exigences physiologiques d'une vache laitière et disparaissent lorsqu'on lui substitue la production de viande. Ce sont donc bien les fournisseurs de la ferme familiale qui sont les véritables bénéficiaires de la production laitière.

Question ? L'économie française justifie-t-elle un tel effort pour répondre à ses besoins alimentaires fondamentaux ? La réponse connue de tous est évidemment non. Le marché du lait est saturé et l'Union Européenne doit le réexporter à prix de dumping sur le marché mondial où il ruine l'économie des pays émergents (Voir les déclarations de Pascal Lamy á l'OMC).

Si on devait choisir une réforme pour donner a l'agriculture française le renouveau dont elle a besoin pour affronter le choc de la prochaine suppression de la PAC,
c'est l'abandon de la production de lait au profit de la production de viande qui s'impose.


Deuxième Pilier: la situation socio-professionnelle du paysan

Que peut-on faire du fermier lorsqu'il sera privé de ses travaux devenus inutiles ?

Le fermier est le véritable chef d'orchestre d'un ensemble dont il joue toutes le partitions. Sa vie, on ne peut en effet pas parler d'un métier, est occupée á faire face aux multiples problèmes qui s'imposent á la ferme d'élevage. Le climat, la santé, l'économie, le terre, les plantes sont autant de sujets qui défient la force et l'intelligence du fermier. Sans oublier qu'il n'exerce son activité que dans le cadre étroit des règles imposées par l'Union Européenne dans le but d'éviter les abus de subventions et sans aucune considération pour le résultat final.

La restructuration du travail de la ferme, qui est l'objet de ce propos, doit s'organiser autour de l'individualisation des tâches qui seront sous traitées par chaque exploitation agricole à de véritables professionnels spécialisés. Ces professionnels ne seront rien d'autres que les anciens fermiers ainsi reconvertis dans un véritable métier.

Les villages reverront ainsi fleurir les enseignes d'autrefois qui seront la fierté des nouveaux artisans :

  artisan mécanicien responsable des machines et des travaux culturaux (labour, semailles, etc...)
  éleveur responsable de l'achat et de la vente du bétail, de son alimentation et de son état sanitaire.
  infirmier vétérinaire qui, sans avoir le diplôme de docteur, serait chargé du soins des animaux malades,
      des naissances et de la reproduction.
  comptable expert en informatique pour centraliser toutes les informations administratives et professionnelles,
      traiter les conflits juridiques, les analyses fiscales et financières.
  maître d'oeuvre responsable de la rénovation et de la construction du parc immobilier de la ferme
      avec une attention particulière pour la mise en oeuvre de gîtes ruraux.

De même que l'industrie alimentaire a vu le jour lorsque les familles avaient cessé de faire leur pain, leur yoghourt et leurs conserves, la spécialisation des artisans de la campagne, au service des fermes devenues des entreprises, sera à l'origine d'une nouvelle révolution industrielle rurale.


Troisième Pilier: la situation humanitaire de la femme

L'abandon de la production laitière donnera le signal de la libération de la condition féminine. On entend de toute part l'écho des manifestations qui défendent l'égalité des chances entre hommes et femmes dans l'exercice de leur métier. Avez vous jamais entendu évoquer le sort de la femme qui doit chaque jour de l'année traire ses vaches a six heures du matin. C'est l'exception culturelle française! C'est l'honneur de la femme du fermier!

L'abandon généralisé de la production laitière familiale pourrait être la pierre angulaire
de la refonte du métier d'agriculteur.

Je dis bien de la production laitière familiale, parce que la production laitière industrielle pratiquée dans les régions céréalières est tout à fait rentable et respectueuse du droit de ses acteurs). Ce sera le signal du retour des jeunes à la campagne. Quand on pense que dans la chaîne des productions agricoles celle du lait est la moins rentable, surtout en terme de revenu par rapport au confort de vie, on se demande au nom de quelles valeurs on a pu tromper des générations entières sur le bien fondé du sacrifice de la femme à la ferme?


Quatrième Pilier: l'Ecologie

La production laitière familiale, une fois dépassée sa justification par la remise sur pied de l'économie rurale ruinée par la guerre, est apparue comme le système le plus approprié pour apporter une aide sociale aux exploitations trop petites pour atteindre leur seuil de rentabilité. La proximité qui existe entre les paysans et les élus départementaux était telle que personne n'a jamais osé la grande reforme structurelle qui aurait permis l'éclosion de véritables entreprises agricoles à caractère industriel et commercial comme cela est courant dans le domaine de la production du blé, du vin et des betteraves. La répartition de la manne de la PAC s'est révélée enfin particulièrement facile et efficace à travers la subvention a la production laitière qui se calcule sur la base de litres et de taux butyriques. Comme cela s'est révélé insuffisant, tant la condition de la production familiale était aberrante, les pouvoirs politiques ont encouragé tous les petits travaux accessoires qui auraient du amener la ferme au bord du seuil de rentabilité. Ainsi la fermière, à ses temps libres, s'est vu chargée de nourrir des poules, et des cochons.

Le croisement de ces deux critères, taille réduite de l'entreprise privée de ressources significatives et forte pollution due aux excréments animaux, a contribué à transformer la ferme familiale en une machine à polluer l'eau des rivières et de la mer, mais intouchable parce que considérée comme un cas social, Un évènement récent dont le Monde s'est fait l'écho le 21 mars 2007 a révélé que la commune de Plouenan (29) a du suspendre la mise en service d'une importante station d'épuration destinée à 60.000 habitants parce que la rivière, l'Horn, qui devait l'alimenter était contaminée aux nitrates à hauteur 75mmg alors que la tolérance est de 50. Condamné sur ce sujet par la Communauté Européenne depuis dix ans à une amende de 28 millions d'euros, le gouvernement français s'est contenté de demander un recours en appel devant la cour de justice européenne. Le Préfet, conseillé par ses services scientifiques sur les causes de cette contamination, a pris un décret contraignant les agriculteurs riverains du bassin hydrologique à une réduction de leur cheptel. On a alors parlé d'un « véritable abcès écologique ».

Voila pourquoi ce projet est vraiment révolutionnaire: La femme du fermier sera enfin épanouie dans une nature rénovée!

Mais il faut également prendre en compte les conséquences sur l'industrie nationale. La réduction de la productivité du bétail laitier exigeant en produits industriels entraîne l'abandon de la production fourragère intensive. On verra plus loin comment la substitution de la production de viande à celle du lait permet une activité agricole exclusivement basée sur le pâturage d'herbe naturelle qui, comme chacun le sait, ne demande pas une consommation d'engrais aussi intensive que des cultures exigeantes comme le mais, le colza ou le tournesol. Donc moins de rejet de nitrates dans les rivières et moins de rejet dans l'atmosphère de la part des usines qui produisent les engrais.


Cinquième Pilier: l'Agronomie

A ce niveau de l'exposé, déjà convaincu de l'efficacité du projet proposé et enthousiasmé par les bénéfices sociaux, culturels et humanitaires qu'il apporte, vous devez vous dire qu'il s'agit d'une utopie parce que, si cela avait été réalisable, il y a longtemps que les pouvoirs politiques, friands de progrès, l'auraient déjà développé. Ça ne peut-être qu'une utopie puisque,dit-on dans les campagnes, la production du lait serait toujours plus rentable que celle de la viande.

Eh bien non ! On vous a menti ! Considérant le mêmes facteurs de productions disponibles, la production de la viande est plus rentable que celle du lait.

Pour y parvenir il suffit de faire évoluer la ferme familiale vers une structure d'entreprise agricole qui sous traitera les services exigés par sa production à des artisans indépendants. Paradoxalement en agriculture il est moins rentable de tout faire soi même pour utiliser de la main d'œuvre disponible que de sous traiter ces tâches à des professionnels.

Pourquoi aurait-t-on trompé l'opinion sur un sujet qui a depuis longtemps cessé d'être technique pour devenir politique? Tout simplement parce que cette substitution aurait provoqué un excès d'offre de viande, lequel, á défaut d'une habile politique d'exportation, aurait créé une crise commerciale dans le secteur de la viande. Il s'agit d'un marché fragile qui évolue entre des excès qui sont porteurs de problèmes sociaux. Personne n'a intérêt, surtout après le drame de la vache folle, de bouger l'équilibre.

Sans entrer dans les détails techniques, je vais me limiter á donner quelques repaires de base pour illustrer ma démonstration. J'offre en caution de mes affirmations l'expérience de pays comme la Nouvelle Zélande et l'Argentine où cette technique est pratiquée depuis un demi siècle.

En France la ferme laitière de l'ouest type de 60 hectares produit, avec 60 vaches 300.000 litres de lait. Le revenu brut de 120.000e par an, une fois tous les intrants techniques et financiers payés, laisse au fermier un salaire de 2.500e par mois. Pour y parvenir le fermier doit engranger 100 rouleaux de fourrage, monter 100m3 d'ensilage de mais et sortir durant les cinq mois d'hiver 200 tn de fumier. Le matériel utilisé représente 200.000e d'investissements. La ferme vaut 300.000e et le bétail 150.000e. Je vous donne ces chiffres dans le seul but d'attirer votre attention sur la disproportion qui existe entre le capital, le travail déployé et le résultat navrant d'un professionnel désabusé qui ne vit que grâce à l'assistance publique. Pratiquement les intérêts de ce capital ne couvrent même pas les intérêts financiers prélevés par les banques qui sont les véritables bénéficiaires de la production laitière. Ainsi, le paysan est payé au SMIC pour remplir les formulaires de la PAC. Oú se situe le bénéfice d'être propriétaire?

Le projet agronomique que je propose repose sur une nouvelle approche du métier d'éleveur. Pour faire de la viande il s'agit de mettre en œuvre trois facteurs : la terre, le bœuf, le travail de l'homme. Il n'y a aucune raison technique ou économique pour que ces trois facteurs soient confondus dans ce qu'il est convenu d'appeler une ferme. Vu d'un point de vue industriel, l'élevage consiste à mettre en œuvre deux « équipements biologiques » : un bœuf qui produit de la viande, et un champs qui produit de l'herbe. L'homme, par son travail, fait la liaison entre les deux.

  Un jeune boeuf (200kg) pour se développer n'a besoin d'aucune alimentation supplémentaire
      (sauf durant trois mois d'hiver) à celle que lui procure une bonne prairie naturelle
      qui lui permet de produire 1 kg de viande par jour, soit 200 á 300 kg par an.
  Une bonne prairie donne sur 50m2 les 30kg d'herbe nécessaire à la ration quotidienne du jeune boeuf,
      á condition qu'il n'en piétine pas la moitié en déplacements inutiles.

Dans ces conditions, comme notre fermier possède 60 hectares, sa capacité d'herbage lui permet d'élever au moins 200 bœufs, qui produisent au minimum 40.000 kg. de viande par an. Sous nos conditions climatiques il est évidemment inutile de rentrer ces boeufs à l'étable pendant l'hiver. Le matériel décrit précédemment devient obsolète et le travail se limite donc au suivi sanitaire des animaux et á leur rotation entre les herbages. Le revenu brut, estimé á 120.000e, représente, une fois payés les services et fournitures, un salaire d'environ 5.000e par mois, environ le double du salaire historique. Ainsi, il suffisait de supprimer le matériel et les produits, de réduire le travail à un simple contrôle, pour que, à produit brut presque constant, le profit soit doublé.

Cette équation relèverait de l'utopie si je ne faisais un retour en arrière dans l'histoire de l'élevage en France. « Il était une fois…, il y a longtemps, à la sortie de la guerre alors que l'on mettait en place la politique de subventions communautaires, il y avait dans le Calvados, un médecin qui s'appelait Voisin et qui s'intéressait aux vaches.

Cet homme curieux et méticuleux s'est couché dans l'herbe tendre au printemps pour observer les vaches au broutage. Il arriva à la conclusion que, à chaque mouvement de la bouche, la langue ramenait sur les dents le même nombre de brins d'herbe qui une fois coupés passaient directement dans le rumen et ceci, sans interruption. La bouche balayait ainsi une large courbe qu'elle coupait à ras, un peu comme une faux entre les mains des moissonneurs.

La suite du raisonnement est limpide. La seule variable est la longueur de l'herbe qui doit se situer entre 15 et 20 cm et l'animal doit être mis en condition pour qu'il ne marche que sur l'herbe déjà coupée. Quand vous savez qu'une vache mange sans discontinuer 8 heures par jour et que le reste du temps est occupé à ruminer et à dormir, vous comprenez vite que tout le secret se situe dans la disposition de l'animal face à la prairie qu'il ne doit jamais fouler.

Au résultat, pour produire 1kg de viande par jour, le jeune boeuf doit ingurgiter 30kg d'herbe fraîche qui lui sont fournis par 50 m2 d'une bonne prairie. Ainsi, en 1950, ainsi qu'il est révélé par la publication du Herd-Book Normand (Caen,1950), Voisin avait obtenu 1000kg de viande par an sur 1 ha alors que nos meilleurs élevages donnent péniblement plus de 200kg. En Argentine la moyenne est de l'ordre de 500kg./ha. »

Pour conclure sachez que Voisin, oublié en France, est enseigné dans les meilleures Universités de Nouvelle Zélande.



Sixième Pilier: l'Urbanisme Rural

On se souvient de Ferdinand Lop qui pour faire le bonheur des citadins avait proposé de déplacer les villes à la campagne. Ce projet permet enfin de l'envisager avec sérieux.

L'abandon de la production laitière libérera l'ensemble des bâtiments techniques de la ferme : étable, salle de traite, grange, hangar à matériel,… etc Ce sont en général des bâtiments anciens de grands volumes et construits avec des matériaux nobles. Leur rénovation, conduite avec intelligence en relation avec les attentes des citadins qui recherchent le contact de la nature, doit permettre la réalisation d'un tissu de gîtes ruraux à l'échelle nationale.

La fermière, enfin libérée des taches serviles exigées par le ferme d'élevage, pourrait en assurer la gestion, ce qui lui donnerait l'occasion de prendre son indépendance économique.

Enfin la liquidation du matériel, devenu inutile, donnerait des capitaux pour réaliser des équipements de loisirs :(piscines, tennis,. golf...).

Dans certaines situations, le rapprochement des exploitations agricoles pourrait favoriser un essaimage de constructions complémentaires à caractère commercial et administratif, ce qui amorcerait un noyau de vie urbaine hors des villes. Le TGV fera le reste!


Septième Pilier

C'est l'aboutissement du projet. La SAGESSE RURALE

La mise en oeuvre de cette revitalisation des forces de la terre devenue libre de toute contrainte politique et administrative donnera naissance a un homme nouveau. Ce nouvel artisan du monde rural, dégagé de toute contrainte administrative obsolète, responsable devant son projet du résultat de son travail, humble devant la nature qui sans aide perverse lui transmettra ses bienfaits, dévoué à la cause publique, sera un modèle de renouveau pour la société dans son ensemble.




Ingénieur agronome, Jean-Eudes HASDENTEUFEL a dirigé de nombreux et importants projets – en Amérique du sud et en France – aussi bien dans les domaines agricoles, industriels et urbains que dans celui de la construction. Lors de sa retraite, il a créé, en Uruguay, une exploitation d'élevage de 1000 têtes de boeufs à viande, où il a mis en pratique la théorie de l'exploitation à géométrie variable des terres. Il souhaite maintenant entreprendre en France, avec tous les intéressés, une opération pilote d’élevage de bovins, suivant la théorie novatrice décrite ci-dessus.



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